Journée banale d’une mère « en vacances » et malade.

Publié le par Lu MaCha

Journée banale d’une mère « en vacances » et malade.

Alors oui, cela n’aura échappé à personne la bonne mère est malade lorsqu’elle est en vacances. Avant ou après ce n’est pas drôle, n'est ce pas !
Déjà que, vacances + enfants = tu es plus fatiguée en rentrant de congés qu’à ton départ. Vous imaginez que vacances + enfants + malades + enfants malade c'est la dépression aiguë.
Oui j’ai rajouté "enfants malades" car de novembre à mars, je ne sais pas vous, mais les miens sont malades.

Revenons à cette journée qui commençait péniblement, comme en témoignait ma mine défraîchi, ma voix rocailleuse et mes yeux vitreux. Les garçons étaient particulièrement agités, énervés, la raison à cela, deux camarades d’école venaient à la maison.

La journée s’est passée. J’ai supervisé l’atelier dessin. J’ai vu des Playmobil voler. J’ai écouté des histoires d’amour entre enfants de 5 ans. J’ai observé mon fils entre Don Juan et ado rebelle. Puis petit frère lasse de devoir partager son frère me kidnappe pour une dînette party improvisée dans sa chambre. C’est alors que je me prends à ranger par couleurs et par forme les petites assiettes, les petits verres et autres ustensiles. Consciente de cela, je me suis alors demandée si c’était la fièvre ou de la maniaquerie ? Dans tous les cas j'étais bien malade. Lui d’un revers de main à tout envoyé valser : « c’est pas comme ça maman ! » ba non c’est vrai, c’est pas comme ça. . . L’ordre c’est maaaaaal le désordre c’est bieeeeen !
Un coup d’œil sous le lit. Oh ! un troupeau de moutons. Oh ! pas aujourd’hui ! Pas de ménage un jour de maman solo, malade, avec 4 enfants.
Bref la journée s'est passée.

A 18h30, au bout du rouleau de fatigue je me suis faite inviter à souper chez les beaux parents avec les deux garçons. Soupe et spaghetti bolo nickel ! On mange, on rentre. Lavage de dents, pipi et on monte. Là je profite de ce moment pour régler mes comptes avec grand frère, qui toute la journée durant, m’a parlée comme si j’étais sa pote ! La sanction est que je ne lirai pas d’histoire ! Cataclysme pour ma progéniture. Comment pouvais je leur faire cet affront? Là démarre un canon de pleures. C’est à cet instant que la mère vengeresse laisse place à la mère éduc qui culpabilise. Oh non l’histoire c’est important, je ne peux pas les punir de ça. Et puis le rituel du coucher est nécessaire au bon équilibre. C’est surtout que si je ne leur lis pas cette put**** d'histoire ils ne vont pas me lâcher durant les 4 prochaines heures. je cède, je lis.
21h 15 je redescends. Je range deux trois trucs et commence à m’occuper de moi, des trucs glamour comme un bon mouchage, une prise de médocs, je me fais une inhalation et puis j'irai au lit.
La tête sous la serviette au dessus du bol, je respire le thym et autres arômes, je me détends…lorsque j’entends pleurer, que dis-je, hurler !
Il est 21h45 je monte, allume la lumière, ah ! Trop tard…j’ai déjà marché sur un truc visqueux… la quinte de toux de petit frère a eu raison de son plat de pâtes…
Extraction de l’enfant, extraction des pâtes de la bouche de l’enfant. Déshabillage. Je ne suis pas mécontente qu’il n’ai pas mangé sa soupe, et qu’il n’ai pas pris de bolognaise finalement …

Bonnes vacances à tous !!

La fille aux petits pois.
Le 19 décembre 2016.

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